A partir de cet instant, il est difficile de dissocier le Suquet et CANNES de la fanfare de l'Espérance. Elle participe aux processions, mais aussi aux manifestations sportives présentant et encourageant les équipes suquétanes. De plus, les événements mêlant à la fois le sport et la musique se multiplient.
Le 14 juillet 1932 voit se produire à la fois le traditionnel défilé patriotique mais aussi une démonstration par les équipes de l'Espérance. La lourde charge de s'occuper de la musique échoit en 1942 à deux jeunes suquétans : BEJOL pour la clique et Georget DAUMAS pour l'harmonie. C'est ce même Georget qui est toujours chef de l'Espérance.
Le 22 mai 1952, est célébré en toute simplicité le trentième anniversaire de l'Espérance. Par contre, en 1963, avec un léger retard, la fête sera plus complète puisque de nombreuses formations sont invitées, formations dont l'Espérance est fière de l'amitié puisque chaque anniversaire est marqué par leur présence : L'ondine de Genève, l'Echo de la Chaumière de Nice, l'Académie Provençale...
L’immobilité et l’inaction ne sont pas connues des dirigeants de l'Espérance. Il est donc décidé d'innover et de créer un groupe de majorettes. Mlles CHAUGNY et DI MARZO en prennent la direction en 1967 et ont l'honneur de diriger la formation lors de l'officialisation de sa naissance à Pâques 1968, en présence de nombreuses personnalités comme le Maire de CANNES, M. CORNUT-GENTILLE, de M. le curé MAERO, du président fédéral M. SCOTTTO, mais aussi et surtout des parrains et marraines du groupes M. TOUTAIN et Mme CANTO, figures bien connues de la cité cannoise.